La mine d’or du crayon
Article paru dans le numéro 13 de la revue J’innove en Nord-Pas de Calais
Avec un budget d’1 milliard d’euros sur dix ans, le projet européen Graphène peut révolutionner l’innovation dans de nombreux domaines, en exploitant le potentiel du nanomatériau dont il porte le nom.

L'IEMN dispose d'un bâti de croissance du graphène, ici utilisé par deux de ses chercheurs, Henri Happy (à gauche) et Dominique Vignaud (à droite).
La France en tête
Autant d’opportunités expliquent l’engouement de l’Union européenne pour le projet Graphène, qui réunit 74 partenaires académiques et industriels issus de 17 pays et dont l’objectif est de concrétiser le potentiel de ce nanomatériau exceptionnel. Bénéficiaire de 13,6 % du budget, la France est le premier pays impliqué dans le projet. Dans la région, il associe l’IEMN qui travaillera sur le développement de circuits électroniques souples. Selon Henri Happy, au-delà des avancées qu’il apportera, le projet Graphène est aussi une occasion à ne pas manquer pour le Nord-Pas de Calais : celle de renforcer sa position de pôle technologique, capable de s’imposer dans les projets européens de recherche.
Contact : Henri Happy, henri.happy@iemn.univ-lille1.fr