Radar 2014 – Session historique d’ouverture
La Conférence Internationale sur le Radar, qui réunit tous les cinq ans en France les experts mondiaux de la discipline, est organisée cette année à Lille, du 13 au 17 octobre 2014.
A cette occasion est organisée une « session historique » d’ouverture,
le 13 octobre 2014 au Palais de congès de Lille de 18h à 19h30 (entrée libre et gratuite) :
« Le cinquantième anniversaire de l’application des Ondes Acoustiques de Surface à la compression d’impulsion dans le radar moderne »
Avec M. LECONTE, Y. BLANCHARD, M-H. CARPENTIER, P. HARTEMANN, J-C. GUILLEROT, G. DESODT et P-E. MOUNIER-KUHN
Sept experts et historiens du Radar, dont certains furent acteurs de la période évoquée, nous livreront autour d’une Table Ronde leurs souvenirs et leurs commentaires sur une innovation majeure qui a ouvert la porte au développement du radar moderne. Ces témoins ou acteurs de l’époque, partageront leurs points de vue sur ce moment charnière de l’histoire du radar
L’adoption de la compression d’impulsion a marqué un tournant important de l’histoire du radar moderne. Elle a mis fin à la course aux puissances crête qui prévalait jusque là, et a été la première application pratique des nouvelles théories de la détection. Mais les difficultés technologiques à sa mise en œuvre l’ont retardée jusqu’au début des années 60.
Comme souvent dans le processus d’innovation, la solution est venue du rapprochement de deux domaines qui avaient a priori peu de choses en commun : la détection électromagnétique, et l’analyse ultra-sonore des matériaux. Les composants à onde acoustique de surface qui en ont résulté en 1965 ont radicalement modifié l’architecture du récepteur radar, et donné naissance à un nouveau secteur industriel.
Mais cette innovation a été aussi éphémère que décisive : à peine dix ans plus tard, à partir de 1975, les progrès du traitement numérique l’ont rendue progressivement caduque. Les « SAW » n’ont été finalement qu’une étape de transition dans la mutation du radar classique vers le radar moderne. Mais ils ont représenté le stade ultime et le plus élaboré du traitement analogique du signal.