Bowen CHEI
10/07/2019
Amphithéâtre IEMN Dpt OAE – UPHF – Valenciennes
Jury:
Rapporteurs :
- Emmanuel Le Clézio, Professeur, Université de Montpellier
- Romain Jeantet, Professeur, Agrocampus Ouest
Examinateurs :
- Guy Feuillard, Professeur, INSA Centre Val de Loire
- Marieke Van Audenhaege, Chargée de Recherche, Responsable du pôle Technologie Laitière, SODIAAL
- Guillaume Delaplace, Directeur de Recherche, INRA
- Dorothée Callens-Debavelaere, Maître de Conférences, Université Polytechnique Hauts-de-France
- Pierre Campistron, Maître de Conférences, Université Polytechnique Hauts-de-France
Directeur de thèse :
- Emmanuel Moulin, Professeur, Université Polytechnique Hauts-de-France
Résumé :
L’encrassement des équipements a lieu dans de nombreux secteurs industriels. Par exemple, la contamination des surfaces de contact avec les aliments, provoquée par un encrassement, entrainent des pertes économiques considérables et augmentent les risques de santé publique. Le nettoyage de l’encrassement est généralement réalisé à l’aide de produits chimiques très polluants. Par conséquent, il est important de développer des dispositifs permettant de surveiller la formation/l’élimination des encrassements sur ces surfaces (sans perturber la production) afin de réduire les risques microbiologiques, les impacts environnementaux et économiques liés aux processus de nettoyage. Dans ce travail, on s’intéresse à la détection du facteur d’encrassement à l’aide d’une méthode ultrasonore non invasive, dite « interférométrie d’ondes de coda », abrégée en anglais (CWI). Cette technique a été testée pour différents types d’applications (Nettoyage de cire, détection de la formation de biofilm et nettoyage de dépôts protéiques). Les résultats obtenus sont très prometteurs et montrent que la CWI est capable de déceler même un léger changement du facteur d’encrassement. En particulier, l’évolution du coefficient de décorrélation pour chaque application montre une bonne concordance avec l’état d’encrassement réel de la surface. Dans l’ensemble, ces travaux fournissent un ensemble de preuves montrant que la méthode CWI, est applicable au suivi du facteur d’encrassement de dépôts sur des surfaces solides.