Deux articles de presse portant sur la révolution Térahertz citent l’IEMN, ses partenaires et un de ses chercheurs, Guillaume Ducournau, professeur à l’université de Lille et spécialiste des télécommunications sans fil.

Dans Les Échos daté du 9 juin 2020 : lien ici

et dans La Recherche à paraître dans le numéro de juillet-août 2020 : lien ici

Guillaume Ducournau, Les Échos, 9 juin 2020

Les Térahertz, des ondes prometteuses dans les domaines des contrôles non invasifs, médicaux et des télécommunications

« Les réseaux sans fil sont soumis à une pression croissante sur le volume de données à livrer aux utilisateurs. Par ailleurs, pour de nouveaux usages, comme la chirurgie à distance en temps réel ou les véhicules autonomes, ces réseaux ne devront souffrir d’aucun temps de latence, ce qui nécessite d’augmenter drastiquement leur débit. Pour cela, les ondes térahertz seraient une solution de choix. » (extrait de l’article de La Recherche, n° 561-562, juillet-août 2020)

Un signal mesuré à 100 Gbit/s (25 GBaud, QAM-16) dans la gamme THz

Guillaume Ducournau dans La Recherche : « Les fibres optiques, la téléphonie mobile (3G, 4G, 5G …), le wi-fi : toutes ces technologies des télécoms ont pour but de nous interconnecter. La technologie utilisée dépend directement de la localisation de l’émetteur et du récepteur. Par exemple, sur un réseau à fibre optique, l’émetteur et le récepteur sont fixes ; cela correspond principalement aux cœurs de réseaux mondiaux (réseaux sous-marins), aux communications fixes entre les grosses villes, et  maintenant cela couvre les habitations progressivement reliées à la fibre. Les réseaux cellulaires (3G, 4G, 5G) ont pour mission principale de relier des récepteurs portables à une station de base (antenne), gérant une zone géographique de 1 km (zones urbaines) à 10 km (zones moins denses) en moyenne, avec des performances dépendant grandement du lieu, de la géographie, de la densité de construction… Les réseaux wi-fi gèrent quant à eux des communications à plus courte distance, à l’échelle d’un petit bâtiment, d’un train…, en utilisant les ondes radio. Le LiFi, utilisant de la lumière véhiculée dans l’air, permet aussi de couvrir, au sein d’une salle de réunion, plusieurs utilisateurs fixes avec plus de vitesse que le wi-fi. »